Aux 31 937 lectrices et lecteurs de mon blog en 2012 et les autres ! Je vous souhaite une belle année 2013 !
C'est aujourd'hui que nous construirons ensemble les grands projets de demain.
En Seine Saint-Denis, mon département, dans lequel je vis depuis 35 ans, en 2013, je poursuivrai mon combat pour que l'égalité et la justice sociales soient une réalité, je me battrai au quotidien davantage pour faire de nos richesses des atouts pour notre région, pour notre pays, je traduirai sans cesse les valeurs de notre République pour que chacun et chacune puisse trouver sa place.
J'ai l'honneur depuis 2010 d'être Vice-président de la première région d'Europe, c'est une grande responsabilité, dont les obligations m'amènent à me déplacer sur tous les départements franciliens, à rencontrer des centaines d'habitantes et
d'habitants, des élues et élus, des cheffes et chefs d'entreprises, des actrices et acteurs de la vie associative, de la sécurité, toutes et tous, soucieux de faire grandir notre région.
C'est une responsabilité que je vous dois, je vous en remercie car votre confiance est une feuille de route claire et ambitieuse pour l'avenir.
En Seine Saint-Denis, en région, dans ma ville, vous pouvez compter sur mon engagement à vos côtés, pour le changement.
Belle année 2013, mêlée de sérénité, de douceur et de réussite.
lundi 31 décembre 2012
samedi 29 décembre 2012
Visite des équipes de sécurité dans les transports
Je serai dans quelques minutes à Créteil (94) pour y rencontrer les équipes de sécurité dans les transports.
À 48h de la nuit de la Saint-Sylvestre, il apparaît utile de réaffirmer mon attachement en tant que Vice-président de la Région île de France en charge de la sécurité, à la présence nombreuse d'effectifs financés en partie par le Conseil Régional dans les transports franciliens.
En effet, la Région et le STIF mobilisent tous les ans des dizaines de millions d'euros pour garantir la sécurité des voyageurs sur l'ensemble des lignes.
Une politique que nous assumons, que nous portons et que nous renforçons au quotidien.
À 48h de la nuit de la Saint-Sylvestre, il apparaît utile de réaffirmer mon attachement en tant que Vice-président de la Région île de France en charge de la sécurité, à la présence nombreuse d'effectifs financés en partie par le Conseil Régional dans les transports franciliens.
En effet, la Région et le STIF mobilisent tous les ans des dizaines de millions d'euros pour garantir la sécurité des voyageurs sur l'ensemble des lignes.
Une politique que nous assumons, que nous portons et que nous renforçons au quotidien.
vendredi 28 décembre 2012
Sécurité : Manuel Valls prône la transparence
Il en est des 31 décembre ou le nombre d'incidents viennent émailler la douceur d'un changement d'année, la sérénité de voir 365 jours se terminer en misant sur les 365 prochains avec des souhaits de réussite, de bonheur et d'une bonne santé.
Oui, mais.
Oui, mais le 31 décembre c'est aussi des voitures qui brûlent, au nom de je ne sais quelle aberration, de je ne sais quelle imbécilité qui viendrait "légitimer" une certaine idée de la contestation.
Il s'agit bien d'actes criminels condamnables, qui laissent trop souvent des familles victimes de l'imbécilité de quelques uns dans la difficulté car les polices d'assurances contractées par celles-ci ne prennent pas en charge les incendies...faute de moyens.
Pour ce 31, au delà du dispositif important mis en place par le Ministre de l'Intérieur, il s'agira aussi de faire preuve d'une transparence quant à la communication des chiffres relatifs aux voitures brûlées.
Une première, assumée par le gouvernement.
Il s'agira aussi, d'analyser ce phénomène avec pragmatisme pour mieux préparer les prochaines années.
Réussir la sécurité publique, c'est être en mesure de comprendre les phénomènes qui amènent à ce type de situation pour mieux les traiter avec des réponses adaptées.
Oui, mais.
Oui, mais le 31 décembre c'est aussi des voitures qui brûlent, au nom de je ne sais quelle aberration, de je ne sais quelle imbécilité qui viendrait "légitimer" une certaine idée de la contestation.
Il s'agit bien d'actes criminels condamnables, qui laissent trop souvent des familles victimes de l'imbécilité de quelques uns dans la difficulté car les polices d'assurances contractées par celles-ci ne prennent pas en charge les incendies...faute de moyens.
Pour ce 31, au delà du dispositif important mis en place par le Ministre de l'Intérieur, il s'agira aussi de faire preuve d'une transparence quant à la communication des chiffres relatifs aux voitures brûlées.
Une première, assumée par le gouvernement.
Il s'agira aussi, d'analyser ce phénomène avec pragmatisme pour mieux préparer les prochaines années.
Réussir la sécurité publique, c'est être en mesure de comprendre les phénomènes qui amènent à ce type de situation pour mieux les traiter avec des réponses adaptées.
mercredi 26 décembre 2012
Égypte : La nouvelle constitution adoptée... Les droits des femmes bafoués.
Et oui, entre les déclarations et les actes il y a souvent, trop souvent, de grands fossés.
Ainsi, après le soulèvement populaire qui a touché l'Egypte, toutes et tous pensaient acquis la reconnaissance des droits des femmes.
L'égalité, la considération, la valorisation des femmes dans la société Égyptienne, en somme, ce sur quoi nous nous battons.
C'était sans compter sur les idées rétrogrades d'une poignée d'inconscients considérant la femme comme "objet", "un vulgaire sujet" sur lequel l'homme a toute prise.
Oui, comme d'autres, j'attendais de l'Egypte, après l'ère Moubarak et sa bande de courtisans, un grand pas vers le dynamisme, vers l'humanité, vers une société ouverte, sur ses richesses, sur son peuple, hommes et femmes sans distinction, au lieu de cela, le rétrograde a triomphé, le ridicule a blessé, le radicalisme semble installé.
Rester les bras croisés et observer ne saurait être une politique, la France et la communauté internationale doivent réagir.
Lisez ci dessous vous comprendrez.
" L’assemblée nationale constituante égyptienne a rendu public la semaine dernière une première version du projet constitutionnel. Sous l’impulsion des islamistes la place de la religion apparaît de manière significative dans le texte….et ce notamment dans les articles concernant le droit des femmes. Dénoncé durement par les féministes, l’article 36 du projet de la Constitution précise que les hommes et les femmes sont égaux tant que cette égalité n’est pas contraire aux « règles » de la charia, et que l’Etat veille à assurer un équilibre entre les devoirs de la femme envers sa famille et son travail dans la société. "
No comment.
Ainsi, après le soulèvement populaire qui a touché l'Egypte, toutes et tous pensaient acquis la reconnaissance des droits des femmes.
L'égalité, la considération, la valorisation des femmes dans la société Égyptienne, en somme, ce sur quoi nous nous battons.
C'était sans compter sur les idées rétrogrades d'une poignée d'inconscients considérant la femme comme "objet", "un vulgaire sujet" sur lequel l'homme a toute prise.
Oui, comme d'autres, j'attendais de l'Egypte, après l'ère Moubarak et sa bande de courtisans, un grand pas vers le dynamisme, vers l'humanité, vers une société ouverte, sur ses richesses, sur son peuple, hommes et femmes sans distinction, au lieu de cela, le rétrograde a triomphé, le ridicule a blessé, le radicalisme semble installé.
Rester les bras croisés et observer ne saurait être une politique, la France et la communauté internationale doivent réagir.
Lisez ci dessous vous comprendrez.
" L’assemblée nationale constituante égyptienne a rendu public la semaine dernière une première version du projet constitutionnel. Sous l’impulsion des islamistes la place de la religion apparaît de manière significative dans le texte….et ce notamment dans les articles concernant le droit des femmes. Dénoncé durement par les féministes, l’article 36 du projet de la Constitution précise que les hommes et les femmes sont égaux tant que cette égalité n’est pas contraire aux « règles » de la charia, et que l’Etat veille à assurer un équilibre entre les devoirs de la femme envers sa famille et son travail dans la société. "
No comment.
mardi 25 décembre 2012
Moi, nous, le 6 mai.
A force de pointer du doigt, on en oublie l'essentiel.
Moi, le 6 mai, je n'ai pas voté pour la chasse aux riches, moi le 6 mai, je n'ai pas voulu opposer les uns aux autres, moi le 6 mai, j'ai voulu par mon vote redonner du souffle à notre République, moi le 6 mai, j'ai voulu participer à la reconquête de celles et ceux qui n'y croient plus, moi le 6 mai, j'ai formé le vœu d'un pays solide et solidaire.
Pour cela, il faut expliquer, convaincre sur les valeurs de partage, de solidarité et d'égalité pour mieux repartir les richesses.
La posture du "tous des riches" on les chasse n'a jamais été une politique économique ambitieuse.
2013 sera je l'espère une année d'action, de courage car moi, nous, le 6 mai, nous y avons cru et nous y croyons.
Moi, le 6 mai, je n'ai pas voté pour la chasse aux riches, moi le 6 mai, je n'ai pas voulu opposer les uns aux autres, moi le 6 mai, j'ai voulu par mon vote redonner du souffle à notre République, moi le 6 mai, j'ai voulu participer à la reconquête de celles et ceux qui n'y croient plus, moi le 6 mai, j'ai formé le vœu d'un pays solide et solidaire.
Pour cela, il faut expliquer, convaincre sur les valeurs de partage, de solidarité et d'égalité pour mieux repartir les richesses.
La posture du "tous des riches" on les chasse n'a jamais été une politique économique ambitieuse.
2013 sera je l'espère une année d'action, de courage car moi, nous, le 6 mai, nous y avons cru et nous y croyons.
lundi 24 décembre 2012
Belles fêtes !
Ces quelques mots pour vous souhaiter de très belles fêtes de fin d'année avec tous mes voeux de réussite, de bonne santé et de bonheurs aussi nombreux que possible.
Vous êtes très nombreux à me suivre sur le net et je vous en remercie chaleureusement car votre attention me touche et votre confiance me motive !
Merci !
En cette fin d'année, je souhaite vous offrir ce texte de Victor Hugo qui salue nos soldats.
Ils se battent, ils font couler leur sang, ils meurent, tout cela pour protéger notre République, nos valeurs, notre grandeur.
Lisez :
Cent mille hommes
Cent mille hommes, criblés d'obus et de mitraille,
Cent mille hommes, couchés sur un champ de bataille,
Tombés pour leur pays par leur mort agrandi,
Comme on tombe à Fleurus, comme on tombe à Lodi,
Cent mille ardents soldats, héros et non victimes,
Morts dans un tourbillon d'évènements sublimes,
D'où prend son vol la fière et blanche Liberté,
Sont un malheur moins grand pour la société,
Sont pour l'humanité, qui sur le vrai se fonde,
Une calamité moins haute et moins profonde,
Un coup moins lamentable et moins infortuné
Qu'un innocent, - un seul innocent condamné, -
Dont le sang, ruisselant sous un infâme glaive,
Fume entre les pavés de la place de Grève,
Qu'un juste assassiné dans la forêt des lois,
Et dont l'âme a le droit d'aller dire à Dieu : Vois !
Vous êtes très nombreux à me suivre sur le net et je vous en remercie chaleureusement car votre attention me touche et votre confiance me motive !
Merci !
En cette fin d'année, je souhaite vous offrir ce texte de Victor Hugo qui salue nos soldats.
Ils se battent, ils font couler leur sang, ils meurent, tout cela pour protéger notre République, nos valeurs, notre grandeur.
Lisez :
Cent mille hommes
Cent mille hommes, criblés d'obus et de mitraille,
Cent mille hommes, couchés sur un champ de bataille,
Tombés pour leur pays par leur mort agrandi,
Comme on tombe à Fleurus, comme on tombe à Lodi,
Cent mille ardents soldats, héros et non victimes,
Morts dans un tourbillon d'évènements sublimes,
D'où prend son vol la fière et blanche Liberté,
Sont un malheur moins grand pour la société,
Sont pour l'humanité, qui sur le vrai se fonde,
Une calamité moins haute et moins profonde,
Un coup moins lamentable et moins infortuné
Qu'un innocent, - un seul innocent condamné, -
Dont le sang, ruisselant sous un infâme glaive,
Fume entre les pavés de la place de Grève,
Qu'un juste assassiné dans la forêt des lois,
Et dont l'âme a le droit d'aller dire à Dieu : Vois !
vendredi 21 décembre 2012
mercredi 19 décembre 2012
Le budget Régional se discute maintenant !
Nous y sommes, depuis 9h30 ce matin, nous attaquons l'examen du budget 2013 et ce, pour 3 jours et nuits !
À suivre en direct sur :
www.iledefrance.fr
À suivre en direct sur :
www.iledefrance.fr
mardi 18 décembre 2012
Dans l'hélicoptère de la Gendarmerie Nationale
Je serai ce soir avec les équipes de la Gendarmerie Nationale dans le cadre d'une opération de sécurisation des lignes SNCF au dessus de l'île de France.
Véritable politique active de lutte contre les vols de câbles sur le réseau, la SNCF porte depuis de très nombreuses cette approche partenariale avec les forces de Police et de Gendarmerie.
En contact avec les équipes au sol, la force publique peut ainsi traiter les situations rencontrées avec réactivité et ainsi intercepter les auteurs de faits de vol ou de détérioration.
Véritable politique active de lutte contre les vols de câbles sur le réseau, la SNCF porte depuis de très nombreuses cette approche partenariale avec les forces de Police et de Gendarmerie.
En contact avec les équipes au sol, la force publique peut ainsi traiter les situations rencontrées avec réactivité et ainsi intercepter les auteurs de faits de vol ou de détérioration.
Sécurité - rencontre de quartier - Saint-Ouen
J'étais hier soir de 20h30 à 22h00 dans le quartier Debain-Poissonniers (Saint-Ouen) pour y rencontrer les habitants et les responsables associatifs sur le thème de la sécurité et notamment celle liée au phénomène de prostitution.
Véritable catastrophe humaine pour celles qui en vivent, j'ai pu à cette occasion réaffirmer l'engagement de la Ville de Saint-Ouen dans le réaménagement du quartier et dans le traitement de l'insécurité que cela implique avec nos collègues parisiens de la Mairie d'arrondissement du 18ème.
La gestion humaine devra aussi faire l'objet d'une attention particulière de la puissance publique, pour ce faire, j'adresserai dans les prochains jours un courrier de sollicitation des travailleurs sociaux agrées afin qu'ils puissent contribuer par leur approche au traitement de cette dure réalité.
Prochain RDV sur place : courant Janvier 2013.
Véritable catastrophe humaine pour celles qui en vivent, j'ai pu à cette occasion réaffirmer l'engagement de la Ville de Saint-Ouen dans le réaménagement du quartier et dans le traitement de l'insécurité que cela implique avec nos collègues parisiens de la Mairie d'arrondissement du 18ème.
La gestion humaine devra aussi faire l'objet d'une attention particulière de la puissance publique, pour ce faire, j'adresserai dans les prochains jours un courrier de sollicitation des travailleurs sociaux agrées afin qu'ils puissent contribuer par leur approche au traitement de cette dure réalité.
Prochain RDV sur place : courant Janvier 2013.
lundi 17 décembre 2012
Séance du Conseil Régional - Budget 2013
Comme tous les ans, le Conseil Régional d'île de France soumettra d'abord au débat puis je l'espère au vote positif le budget de notre institution proche des 4,6 milliards d'euros.
Fruit d'un long travail avec les élus de la majorité, ce budget solide se veut aussi solidaire.
Solidaire car il contient des mesures d'aides et d'accompagnements en direction des publics les plus fragilisés, solidaire aussi car nos priorités se situent aussi dans la réussite de nos jeunes, de la réussite éducative de nos enfants.
Nous poursuivrons aussi notre ambitieuse politique en matière de citoyenneté, de lutte contre les discriminations, pour l'égalité femmes-hommes, pour le développement de la vie associative et l'aide aux territoires politique de la ville et bien d'autres sujets encore.
Mercredi 19, Jeudi 20 et Vendredi 21 décembre 2012.
9h30, Conseil Régional d'île de France.
Paris 7.
Fruit d'un long travail avec les élus de la majorité, ce budget solide se veut aussi solidaire.
Solidaire car il contient des mesures d'aides et d'accompagnements en direction des publics les plus fragilisés, solidaire aussi car nos priorités se situent aussi dans la réussite de nos jeunes, de la réussite éducative de nos enfants.
Nous poursuivrons aussi notre ambitieuse politique en matière de citoyenneté, de lutte contre les discriminations, pour l'égalité femmes-hommes, pour le développement de la vie associative et l'aide aux territoires politique de la ville et bien d'autres sujets encore.
Mercredi 19, Jeudi 20 et Vendredi 21 décembre 2012.
9h30, Conseil Régional d'île de France.
Paris 7.
dimanche 16 décembre 2012
Fusillade de Newtown (USA) : un drame qui choque.
Une nouvelle fois des vies viennent d'être prises par la folie de l'homme.
De jeunes enfants ont été tués dans leur école sous les yeux de leurs camarades, de leur professeur-e.
La raison ? pourtant bien connue aux États Unis d'Amérique : la prolifération d'armes de poing, vendues aussi facilement que des viennoiseries que l'on donnerait aux enfants.
Ceux-là, victimes de l'irréparable, de la folie, au nombre de 20 sont allés bien trop tôt cajoler les anges sans avoir eu le temps de découvrir les joies de la vie, ses petits bonheurs, sa douceur.
Ceux-là ne découvriront pas leurs cadeaux à quelques jours de ce qui est le moment le plus féerique pour un enfant : Noël.
À ceux-là, j'ai une pensée pour eux, sans oublier les autres, présents au moment du drame, j'ai aussi une très grande exigence : que les lois américaines permettent radicalement l'interdiction des armes à feu pour les citoyens.
En 2008 nous disions " Yes We Can ", en 2012 nous disions " Yes We Can Again ", aujourd'hui il s'agit d'avoir du courage, nous le pouvons.
De jeunes enfants ont été tués dans leur école sous les yeux de leurs camarades, de leur professeur-e.
La raison ? pourtant bien connue aux États Unis d'Amérique : la prolifération d'armes de poing, vendues aussi facilement que des viennoiseries que l'on donnerait aux enfants.
Ceux-là, victimes de l'irréparable, de la folie, au nombre de 20 sont allés bien trop tôt cajoler les anges sans avoir eu le temps de découvrir les joies de la vie, ses petits bonheurs, sa douceur.
Ceux-là ne découvriront pas leurs cadeaux à quelques jours de ce qui est le moment le plus féerique pour un enfant : Noël.
À ceux-là, j'ai une pensée pour eux, sans oublier les autres, présents au moment du drame, j'ai aussi une très grande exigence : que les lois américaines permettent radicalement l'interdiction des armes à feu pour les citoyens.
En 2008 nous disions " Yes We Can ", en 2012 nous disions " Yes We Can Again ", aujourd'hui il s'agit d'avoir du courage, nous le pouvons.
jeudi 13 décembre 2012
Assises de la formation de la Police à l'ENA
J'ai l'honneur de participer à l'Ecole Nationale d'Administration aux assises territoriales de la formation de la Police Nationale et ce, sur invitation du Préfet de Police de Paris.
Les relations entre la population et les effectifs de Police seront au cœur de nos échanges que j'espère fructueux.
À suivre...
Les relations entre la population et les effectifs de Police seront au cœur de nos échanges que j'espère fructueux.
À suivre...
mercredi 12 décembre 2012
séminaire "La parentalité dans tous ses états. Pour un meilleur accompagnement des parents dans un contexte de diversité socioculturelle".
"La parentalité dans tous ses états. Pour un meilleur accompagnement des parents dans un contexte de diversité socioculturelle"
C'est parce que le conseil régional d'ile de France a fait le choix d'accorder une importance toute particulière aux questions liés à la parentalité que j'ai eu le plaisir et l'honneur ce matin d'ouvrir le colloque parentalité organisé par l'ADRIC. Une formidable association avec laquelle le Conseil régional travaille depuis plusieurs années déjà.
Les relations entre parents et enfants n'ont jamais été simples. Ce séminaire fut un moment de réflexion et d’échange de pratiques en direction des acteurs et actrices locaux qui interviennent dans l’accueil et l’accompagnement des parents, des enfants.
mardi 11 décembre 2012
Agir pour l'égalité : Oui au mariage pour tous.
Le PS a lancé hier une pétition pour soutenir la loi sur le mariage et l'adoption pour tous. Face aux peurs et aux haines agitées par la droite et l'extrême droite, nous devons rassembler les Français attachés à l'égalité des droits et au progrès.
Nous devons donc être nombreux à agir, en signant la pétition, en la partageant et en participant à la manifestation du dimanche 16 décembre à Paris ou aux autres initiatives locales.
Pour signer la pétition : parti-socialiste.fr
Nous devons donc être nombreux à agir, en signant la pétition, en la partageant et en participant à la manifestation du dimanche 16 décembre à Paris ou aux autres initiatives locales.
Pour signer la pétition : parti-socialiste.fr
Au forum du Progrès Social à Paris
Je participerai dans quelques minutes au premier forum du Progrès Social organisé par la Fondation Jean Jaurès et l'Instituto Lula (ancien Président du Brésil).
L'ouverture sera assurée par le Président de la République, François Hollande et Dilma Rousseff, Présidente de la République du Brésil.
À cette occasion, nous écouterons les analyses et les propositions des intervenants pour "choisir notre croissance et ainsi sortir de la crise".
Tel est le thème retenu pour cet ambitieux forum.
Plus d'infos sur jean-jaures.org
L'ouverture sera assurée par le Président de la République, François Hollande et Dilma Rousseff, Présidente de la République du Brésil.
À cette occasion, nous écouterons les analyses et les propositions des intervenants pour "choisir notre croissance et ainsi sortir de la crise".
Tel est le thème retenu pour cet ambitieux forum.
Plus d'infos sur jean-jaures.org
dimanche 9 décembre 2012
Le nouveau code de déontologie pour les forces de l'ordre est arrivé
* " Le nouveau code de déontologie des forces de l'ordre, proscrivant le tutoiement et encadrant les contrôles d'identité a été envoyé récemment aux partenaires sociaux par le Ministre de l'Intérieur, Manuel Valls.
Ce « projet » a été reçu notamment par les syndicats de police « pour être discuté », les représentants des instances de représentation des gendarmes en étant également destinataires.
Le projet comprend 32 articles.
Il rappelle notamment les principes de « probité », d'« obéissance » ou de « droit de réserve » et va plus avant sur des points souvent sujets à controverse.
Dans son article 13, il évoque ainsi le « contrôle d'identité » qui « ne se fonde sur aucune caractéristique physique ou signe distinctif, sauf dans les cas où le contrôle est motivé par un signalement précis ».
Il doit être pratiqué « dans le respect de la dignité de la personne » et la « palpation de sécurité […] est réservée aux cas » que policiers et gendarmes « jugent nécessaire à la garantie de leur sécurité ou de celle d'autrui ».
S'il est nécessaire, le contrôle doit être fait « à l'abri du regard du public ».
L'article 12 est consacré à la « relation avec la population », qui « exclut l'usage du tutoiement ». « Les policiers et les militaires de la gendarmerie nationale sont placés (à son) service » et « leur relation avec celle-ci est empreinte de courtoisie ».
L'article 5 vise la « protection fonctionnelle » des forces de l'ordre : « l'État (les) défend contre les attaques, menaces, violences, voies de fait » ou « injures », sauf s'il y a « faute personnelle »."
Par cette annonce, le Ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, fait le choix du respect, de l'intégrité des forces de sécurité, avec un nouveau texte qui rappelle les obligations, le sérieux et les rapports à entretenir avec la population.
Ce fut un engagement de campagne, c'est à présent une réalité.
*Article paru dans La nouvelle République
Infos sur intérieur.gouv.fr
Ce « projet » a été reçu notamment par les syndicats de police « pour être discuté », les représentants des instances de représentation des gendarmes en étant également destinataires.
Le projet comprend 32 articles.
Il rappelle notamment les principes de « probité », d'« obéissance » ou de « droit de réserve » et va plus avant sur des points souvent sujets à controverse.
Dans son article 13, il évoque ainsi le « contrôle d'identité » qui « ne se fonde sur aucune caractéristique physique ou signe distinctif, sauf dans les cas où le contrôle est motivé par un signalement précis ».
Il doit être pratiqué « dans le respect de la dignité de la personne » et la « palpation de sécurité […] est réservée aux cas » que policiers et gendarmes « jugent nécessaire à la garantie de leur sécurité ou de celle d'autrui ».
S'il est nécessaire, le contrôle doit être fait « à l'abri du regard du public ».
L'article 12 est consacré à la « relation avec la population », qui « exclut l'usage du tutoiement ». « Les policiers et les militaires de la gendarmerie nationale sont placés (à son) service » et « leur relation avec celle-ci est empreinte de courtoisie ».
L'article 5 vise la « protection fonctionnelle » des forces de l'ordre : « l'État (les) défend contre les attaques, menaces, violences, voies de fait » ou « injures », sauf s'il y a « faute personnelle »."
Par cette annonce, le Ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, fait le choix du respect, de l'intégrité des forces de sécurité, avec un nouveau texte qui rappelle les obligations, le sérieux et les rapports à entretenir avec la population.
Ce fut un engagement de campagne, c'est à présent une réalité.
*Article paru dans La nouvelle République
Infos sur intérieur.gouv.fr
mercredi 5 décembre 2012
Deuxième colloque sur la Laïcité
vendredi 30 novembre 2012
Inscription sur les listes électorales
Jusqu'au 31 décembre...et pas un jour de plus ! N'oubliez pas de vous inscrire sur les listes électorales de votre ville pour participer à la vie politique tant au niveau local, départemantal, régional et national !
Avec un justificatif de domicile de moins de 3 mois, une pièce d'identité et un sourire, dirigez vous vers votre mairie et inscrivez vous !
Avec un justificatif de domicile de moins de 3 mois, une pièce d'identité et un sourire, dirigez vous vers votre mairie et inscrivez vous !
jeudi 29 novembre 2012
Une première ! Convention sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
Par ce texte, la Région et l’Etat
s’associent pour lancer des expérimentations en Île-de-France visant à
promouvoir l’égalité et la mixité professionnelle dans les PME et les
TPE (60 000 entreprises, soit 37% des emplois franciliens), mais aussi
dans des filières et des métiers où les femmes demeurent aujourd’hui
sous-représentées.
« L’égalité femmes – hommes n’est pas
une politique publique ordinaire, c’est avant tout une conception de
notre société qui doit infuser l’ensemble des politiques publiques »
estime Guillaume Balas, président du groupe socialiste à la Région Île-de-France. Notre
pays ne progressera pas si la moitié de la société continue à être
discriminée et freinée dans sa lutte pour l’émancipation. L’égalité
professionnelle et l’autonomie financière constituent, aujourd’hui comme
hier, un aspect central du combat féministe. »
Pour, Abdelhak Kachouri,
Vice-Président en charge de la citoyenneté, de la politique de la ville
et de la sécurité « cette Convention témoigne de l’action régionale en
faveur de l’égalité femmes – hommes, notamment à travers sa Politique régionale pour l’égalité réelle et contre les discriminations
votée en février dernier. Elle préfigure le futur Plan d’action
spécifique en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes prévu
en février 2013. »
« Cette Convention montre également la capacité du
gouvernement à s’inspirer des politiques territoriales efficaces menées
par les Régions et les Départements, comme l’hébergement d’urgence et
pérenne ou les téléphones portables d’urgence pour les femmes victimes
de violences conjugales. » ajoute l’élu francilien qui a piloté la
préparation de cette Convention avec le Cabinet de la Ministre des
Droits des Femmes.
Guillaume Balas, président du groupe socialiste et républicain
Abdelhak Kachouri, Vice-Président en charge de la citoyenneté, de la politique de la ville et de la sécurité
lundi 26 novembre 2012
Un rendez-Vous, pour deux Signatures: Faire de l'égalité professionnelle une priorité Régionale.
J’étais ce matin en présence
du Président du Conseil Régional d’île de France, Jean Paul Huchon ainsi que Madame
Najat Vallaud-Belkacem à l'aéroport d'Orly Sud, afin d'échanger dans un premier
temps sur la mixité professionnelle dans le secteur du transport aérien avec des femmes dirigeantes et des jeunes mécaniciennes
en formation.
Puis dans un second temps, au titre de la politique régionale pour l’égalité réelle et contre les discriminations une convention a été signée entre la région île de France et la Fédération Nationale de l’Aviation Marchande (FNAM) sous le haut patronage de Madame Najat Vallaud-Belkacem Ministre des Droits des femmes Porte-parole du Gouvernement. Ce partenariat vise à faciliter l’accès à l’information, à la formation et à l’emploi dans les métiers de l’aérien des franciliens et des franciliennes.
Puis dans un second temps, au titre de la politique régionale pour l’égalité réelle et contre les discriminations une convention a été signée entre la région île de France et la Fédération Nationale de l’Aviation Marchande (FNAM) sous le haut patronage de Madame Najat Vallaud-Belkacem Ministre des Droits des femmes Porte-parole du Gouvernement. Ce partenariat vise à faciliter l’accès à l’information, à la formation et à l’emploi dans les métiers de l’aérien des franciliens et des franciliennes.
En fin de matinée une seconde convention cadre « Les territoires de l’excellence en matière d’égalité professionnelle entre
les femmes et les hommes » a été signée
entre la région ile de France et l’état Représenté
par le Préfet de région, Monsieur Daniel CANEPA,
L’Etat
et La Région s’accordent donc sur la nécessité de travailler en commun sur les
objectifs suivants :
Ø Réaliser
l’égalité professionnelle dans les PME et TPE et développer la négociation
collective sur ce thème en mobilisant tous les acteurs de l’entreprise
Ø Développer
la mixité des métiers et des filières
lundi 19 novembre 2012
Un jury d'expert-e-s pour décerner le prix d'excellence Egalitaire " La representation des femmes dans les nouveaux manuels de Mathématiques"
Le Centre Hubertine Auclert et ses membres ont souhaité travailler sur les manuels scolaires, outils fondamentaux de transmission d’une culture de l’égalité. Dans cette optique, la convention d’objectifs et de moyen signée entre le Conseil régional et le Centre prévoit la réalisation d’une enquête annuelle consacrée aux représentations sexuées dans les manuels scolaires.
L'étude 2012 porte sur les nouveaux manuels de mathématiques de Terminale générale S et de Terminale Bac Pro (filières industrielle et tertiaire). Le corpus de manuels étudiés est composé de 29 manuels mathématiques de Terminale.
Cette après midi, se réunira le jury dont je fais partie, j’aurai pour missions de choisir les manuels parus dans 9 maisons d'édition, qui proposeraient des représentations plus équilibrées.
Sous l’apparente neutralité de la discipline mathématique, se cachent une sous-représentassions des femmes et la persistance de représentations stéréotypées.
Le chemin est encore long pour que les manuels scolaires soient l’un des vecteurs de changement des représentations. Ils devraient pourtant permettre à chacune et chacun de ne pas minorer ses ambitions et d’ouvrir l’éventail de ses choix dans les filières scientifiques.
L'étude sera presentée et le prix remis ce Samedi 24 Novembre lors du Salon de l'éductaion par le President de la Région Ile de France Monsieur Jean Paul Huchon, ainsi que Madame Djéneba Keita Présidente du Centre Hubertine Auclert.
vendredi 16 novembre 2012
Séminaire Genre et Santé "Penser la prévention et l’offre de soin pour les femmes et les hommes en Ile-de- France"
Dans le cadre de la préparation du Plan d’action régional en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes, j'ai souhaité que le Conseil Régional d’Ile de France participe en lien avec le Centre Hubertine Auclert, à l’organisation de trois séminaires de consultation qui permettront de formuler des préconisations concrètes à intégrer aux plans d'actions de la Region Ile de France.
Ainsi, aujourd’hui, a débuté le premier séminaire sur le thème de la sante, intitulé « genre et santé »: Penser la prévention et l’offre de soin pour les femmes et les hommes en Ile-de- France.
Vous trouverez ci dessous mon discours d'ouverture.
Bonne Lecture.
Mesdames, Messieurs les élus
Ma chère Laure Lechatellier, Ma chère Djeneba Keita,
Mesdames, Messieurs les représentants d’associations
Mesdames, Messieurs,
Permettez-moi tout d’abord de vous remercier pour votre présence aujourd’hui et de remercier l’ensemble des intervenants qui ont répondu positivement pour ce séminaire de travail :
Laure Lechatellier, Vice-présidente de la Région Ile-de-France chargée de l’action sociale, des formations sanitaires et sociales, de la santé et du handicap
Marie-Pierre Martinet, Secrétaire générale du Planning Familial
Coraline Delebarre de Kiosque Info Service
Haminata So et Marie-Françoise Lantieri du GRDR
Catherine Elmghazli de la Fédération régionale du Planning Familial
Claire Fortassin de la Mutuelle des Etudiants
Maudy Piot de Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir
Martine Hatchuel et Sophie Gaudu de l’ANCIC
Djeneba Keita, Présidente du Centre Hubertine Auclert
Un remerciement tout particulier à Djeneba Keita ainsi qu’à l’ensemble de l’équipe du Centre Hubertine Auclert qui a organisé ce moment de travail et de réflexion particulièrement important.
En février dernier, j’ai eu l’honneur de présenter devant l’assemblée plénière un rapport ambitieux renforçant notre politique régionale pour l’égalité réelle, contre toutes les formes de discriminations et pour l’égalité femmes-hommes.
Un rapport ambitieux car nous avons réellement voulu que celui-ci s’inscrive dans l’actualité des problématiques auxquelles nous sommes confrontés en matière d’égalité. Nous avons voulu que cette politique régionale éminemment transversale reflète l’ensemble de nos actions, portées par toutes les délégations et par tous les élus du conseil régional. Et nous avons voulu que la Région Ile-de-France prenne toute sa place dans les combats que nous avons à mener, tous ensemble, pour que l’égalité réelle devienne enfin une réalité sur notre territoire.
J’ai porté cette volonté, avec le Président, Jean-Paul Huchon, et avec tous les Vice-présidents, marquant ainsi que l’égalité réelle était bien l’affaire de toutes et de tous, à commencer par nous, élus, qui définissons les politiques régionales.
Nous avons ainsi élaboré une politique reposant sur plusieurs piliers.
1. Nous avons tout d’abord mis en place une politique incitative, afin de valoriser les actions exemplaires et de les démultiplier sur le territoire francilien.
2. Nous avons mis en lumière la nécessité que cette politique s’appuie sur une expertise réelle, permettant de connaitre les phénomènes discriminatoires, la manière et les lieux où les inégalités s’expriment, mais également les bonnes pratiques à essaimer et mettre en œuvre.
3. Cette politique s’appuiera sur des dispositifs innovants, qu’ils soient développés par l’Etat, les collectivités territoriales ou les associations.
Dans ce cadre, je présenterai par exemple dès la semaine prochaine en séance plénière, un partenariat expérimental entre la Région et le Ministère aux Droits des Femmes, portant sur l’égalité professionnelle et sur les démarches à mettre en place pour favoriser l’égalité dès l’orientation et le choix d’une filière ou d’un métier. Les stéréotypes ont encore trop de poids et dirigent automatiquement une jeune fille vers telle filière, plutôt dans le sanitaire et social, et un jeune homme vers tel métier, plutôt technique ou scientifique. C’est pourquoi nous devons tout mettre en œuvre pour que l’égalité s’opère au plus tôt, bien avant l’entrée dans la vie active.
4. Nous avons également voulu que cette politique soit dirigée en priorité vers les discriminations les plus criantes et les plus insupportables. Oui, nous luttons contre toutes les formes de discriminations, mais oui nous savons que certaines discriminations sont plus fortes que d’autres, qu’elles touchent un public plus important et que les dispositifs existants ne sont pas forcément à la hauteur des inégalités.
Les discriminations de genre figurent inévitablement dans celles contre lesquelles nous devons lutter en priorité, car elles s’exercent encore de manière très forte, dans tous les domaines et se cumulent souvent avec d’autres formes de discriminations.
5. Enfin, notre volonté est également celle d’avoir une politique renforcée en matière d’égalité, s’appuyant notamment sur l’élaboration au sein même de la Région Ile-de-France d’une feuille de route précise, concertée et partagée, entre toutes les délégations, mais également avec tous nos partenaires.
C’est la raison qui nous réunit aujourd’hui.
En effet, nous travaillons actuellement à l’élaboration de deux plans d’actions qui fixeront les objectifs et les ambitions de la Région pour les trois années à venir. Un plan d’actions portera sur toutes les formes de discriminations, et un autre sera spécifiquement consacré à l’égalité entre les femmes et les hommes. Cette feuille de route est bien évidemment le résultat d’un travail interne important.
C’est ainsi que nous avons fait le choix de mettre en place un cycle de séminaire de travail et de concertation. Nous avons pris l’habitude, régulièrement, de travailler ensemble, la Région et ses partenaires. Nous, élus, et je sais que je peux parler également au nom de Laure et de Djeneba, savons pertinemment que nous ne pouvons mettre en œuvre aucune de nos politiques publiques, si elles ne sont pas acceptées, et relayées sur le terrain, par nos partenaires. Nous savons parfaitement le travail que vous faites sur le territoire, un vrai travail de service public, une mission de service au public, et je tiens à la fois à vous en féliciter et à vous en remercier.
C’est pourquoi, après une première réunion en septembre dernier, nous nous voyons à nouveau aujourd’hui sur la thématique de la santé.
Ma collègue Laure Lechatellier vous présentera la politique régionale de santé, elle aussi largement renforcée par le vote d’un nouveau rapport il y a quelques semaines, visant à offrir à toutes les franciliennes et tous les franciliens un système de santé digne de notre Région.
Vous le savez, notre territoire est confronté à des enjeux primordiaux sur les conditions de vie des franciliennes et des franciliens.
Des enjeux économiques évidemment, avec une crise profonde qui aggrave les inégalités et qui ont des conséquences dans tous les domaines.
Des enjeux en termes d’accès à ce que l’on peut considérer comme le minimum vital : un travail, un logement, une éducation, la santé.
Il est insoutenable et insupportable d’entendre systématiquement que les premiers sacrifices des familles portent sur la santé. Des médecins trop loin, trop chers, des hôpitaux qui ne peuvent plus faire face à l’afflux des malades, des services d’urgence saturés, des territoires désertés.
Autant de problématiques auxquelles nous devons faire face, autant de problématiques qui sont une priorité pour notre Région.
L’accès à la santé est frappé de plein fouet par tellement d’inégalités.
Des inégalités sociales, qui aboutissent à un accès différencié selon les ressources.
Des inégalités territoriales, qui permettent à certains d’avoir tout à portée de mains, là où d’autres n’ont rien.
Des inégalités environnementales, qui confrontent des populations à des risques multiples tels que la pollution ou la présence d’amiante dans des lieux de vie ou de travail.
Des inégalités culturelles, des inégalités en fonction de l’âge, dans l’accès aux bonnes informations et tant d’autres.
Et dans tout ça, et toujours et encore de manière cumulative, les femmes sont plus touchées que les hommes.
Il y a quelques semaines, nous participions avec Maudy Piot, que je salue une nouvelle fois, à une réunion du Conseil Consultatif du Handicap. Les associations présentes ont apporté des témoignages terribles sur des situations de discriminations liées au handicap. Certains de ces témoignages m’ont profondément marqué, et à nouveau le cumul de ces discriminations est criant.
Lorsque l’on parle de santé, il y a également des questions, des problématiques, des maladies, qui touchent spécifiquement et uniquement les femmes.
Les questions liées à la grossesse, ou à l’Interruption Volontaire de celle-ci, à la contraception, qui est encore essentiellement appréhendée par les femmes, seront évidemment au cœur de nos discussions.
Qu’au 21ème siècle, certains puissent, en France, remettre en cause le fruit de luttes qui ont marqué notre société, qui ont établi le droit des femmes à disposer de leur corps, est impensable. Et pourtant vrai.
Que pour des raisons sociales, certaines femmes ne puissent même pas avoir ce choix, parce qu’elles n’ont pas pu se permettre d’acheter une pilule contraceptive et que, parfois, faute d’avoir la bonne information, elles assument des grossesses non désirées, souvent précoces. Cela ne devrait plus être possible. Et pourtant.
La question de genre est encore primordiale lorsque l’on parle d’éducation à la sexualité, sujet si souvent tabou, de l’éducation à l’égalité des sexes, au respect de l’autre. Apprendre, et ce dès le plus jeune âge, que les filles sont les égales des garçons, y compris dans leur sexualité, est un véritable enjeu de société.
Dans quelques jours, le 25 novembre, nous célébrerons la Journée Internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Ce qu’il ne faut jamais oublier, c’est que certaines victimes voient les violences qu’elles subissent comme une fatalité, comme quelque chose faisant partie de leur vie et contre laquelle elles ne peuvent lutter. Pour des raisons diverses, elles ont intégrées qu’une femme pouvait subir les violences de son compagnon.
L’éducation à la sexualité permet de savoir que ces violences sont inacceptables.
Dans toutes ces problématiques, nous avons un rôle central à jouer.
La Région Ile-de-France a fait le choix depuis de nombreuses années d’avoir une approche intégrée de l’égalité femmes-hommes afin que tous les sujets que nous traitons intègre de manière systématique une démarche genrée. Nous sommes fiers de pouvoir dire aujourd’hui que cette démarche est devenue totalement naturelle dans le développement de nos politiques. Mais ce n’est pas pour autant que j’en oublie le chemin qu’il reste à parcourir pour réaliser l’égalité entre les hommes et les femmes.
La volonté développée par la Région Ile-de-France est toujours d’agir au plus près des besoins des franciliennes et des franciliens. Notre objectif est de pouvoir offrir au quotidien sur notre territoire les conditions d’une véritable justice et d’une égalité réelle.
Et je le redis, pour cela nous ne pouvons agir seuls. Aussi, je vous remercie à nouveau pour votre présence, je vous remercie par avance des préconisations et des propositions qui ressortiront des discussions de cet après-midi, qui je le sais sera très riche et je vous souhaite un bon séminaire.
Je cède la parole à Laure Lechatellier.
Ainsi, aujourd’hui, a débuté le premier séminaire sur le thème de la sante, intitulé « genre et santé »: Penser la prévention et l’offre de soin pour les femmes et les hommes en Ile-de- France.
Vous trouverez ci dessous mon discours d'ouverture.
Bonne Lecture.
Mesdames, Messieurs les élus
Ma chère Laure Lechatellier, Ma chère Djeneba Keita,
Mesdames, Messieurs les représentants d’associations
Mesdames, Messieurs,
Permettez-moi tout d’abord de vous remercier pour votre présence aujourd’hui et de remercier l’ensemble des intervenants qui ont répondu positivement pour ce séminaire de travail :
Laure Lechatellier, Vice-présidente de la Région Ile-de-France chargée de l’action sociale, des formations sanitaires et sociales, de la santé et du handicap
Marie-Pierre Martinet, Secrétaire générale du Planning Familial
Coraline Delebarre de Kiosque Info Service
Haminata So et Marie-Françoise Lantieri du GRDR
Catherine Elmghazli de la Fédération régionale du Planning Familial
Claire Fortassin de la Mutuelle des Etudiants
Maudy Piot de Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir
Martine Hatchuel et Sophie Gaudu de l’ANCIC
Djeneba Keita, Présidente du Centre Hubertine Auclert
Un remerciement tout particulier à Djeneba Keita ainsi qu’à l’ensemble de l’équipe du Centre Hubertine Auclert qui a organisé ce moment de travail et de réflexion particulièrement important.
En février dernier, j’ai eu l’honneur de présenter devant l’assemblée plénière un rapport ambitieux renforçant notre politique régionale pour l’égalité réelle, contre toutes les formes de discriminations et pour l’égalité femmes-hommes.
Un rapport ambitieux car nous avons réellement voulu que celui-ci s’inscrive dans l’actualité des problématiques auxquelles nous sommes confrontés en matière d’égalité. Nous avons voulu que cette politique régionale éminemment transversale reflète l’ensemble de nos actions, portées par toutes les délégations et par tous les élus du conseil régional. Et nous avons voulu que la Région Ile-de-France prenne toute sa place dans les combats que nous avons à mener, tous ensemble, pour que l’égalité réelle devienne enfin une réalité sur notre territoire.
J’ai porté cette volonté, avec le Président, Jean-Paul Huchon, et avec tous les Vice-présidents, marquant ainsi que l’égalité réelle était bien l’affaire de toutes et de tous, à commencer par nous, élus, qui définissons les politiques régionales.
Nous avons ainsi élaboré une politique reposant sur plusieurs piliers.
1. Nous avons tout d’abord mis en place une politique incitative, afin de valoriser les actions exemplaires et de les démultiplier sur le territoire francilien.
2. Nous avons mis en lumière la nécessité que cette politique s’appuie sur une expertise réelle, permettant de connaitre les phénomènes discriminatoires, la manière et les lieux où les inégalités s’expriment, mais également les bonnes pratiques à essaimer et mettre en œuvre.
3. Cette politique s’appuiera sur des dispositifs innovants, qu’ils soient développés par l’Etat, les collectivités territoriales ou les associations.
Dans ce cadre, je présenterai par exemple dès la semaine prochaine en séance plénière, un partenariat expérimental entre la Région et le Ministère aux Droits des Femmes, portant sur l’égalité professionnelle et sur les démarches à mettre en place pour favoriser l’égalité dès l’orientation et le choix d’une filière ou d’un métier. Les stéréotypes ont encore trop de poids et dirigent automatiquement une jeune fille vers telle filière, plutôt dans le sanitaire et social, et un jeune homme vers tel métier, plutôt technique ou scientifique. C’est pourquoi nous devons tout mettre en œuvre pour que l’égalité s’opère au plus tôt, bien avant l’entrée dans la vie active.
4. Nous avons également voulu que cette politique soit dirigée en priorité vers les discriminations les plus criantes et les plus insupportables. Oui, nous luttons contre toutes les formes de discriminations, mais oui nous savons que certaines discriminations sont plus fortes que d’autres, qu’elles touchent un public plus important et que les dispositifs existants ne sont pas forcément à la hauteur des inégalités.
Les discriminations de genre figurent inévitablement dans celles contre lesquelles nous devons lutter en priorité, car elles s’exercent encore de manière très forte, dans tous les domaines et se cumulent souvent avec d’autres formes de discriminations.
5. Enfin, notre volonté est également celle d’avoir une politique renforcée en matière d’égalité, s’appuyant notamment sur l’élaboration au sein même de la Région Ile-de-France d’une feuille de route précise, concertée et partagée, entre toutes les délégations, mais également avec tous nos partenaires.
C’est la raison qui nous réunit aujourd’hui.
En effet, nous travaillons actuellement à l’élaboration de deux plans d’actions qui fixeront les objectifs et les ambitions de la Région pour les trois années à venir. Un plan d’actions portera sur toutes les formes de discriminations, et un autre sera spécifiquement consacré à l’égalité entre les femmes et les hommes. Cette feuille de route est bien évidemment le résultat d’un travail interne important.
C’est ainsi que nous avons fait le choix de mettre en place un cycle de séminaire de travail et de concertation. Nous avons pris l’habitude, régulièrement, de travailler ensemble, la Région et ses partenaires. Nous, élus, et je sais que je peux parler également au nom de Laure et de Djeneba, savons pertinemment que nous ne pouvons mettre en œuvre aucune de nos politiques publiques, si elles ne sont pas acceptées, et relayées sur le terrain, par nos partenaires. Nous savons parfaitement le travail que vous faites sur le territoire, un vrai travail de service public, une mission de service au public, et je tiens à la fois à vous en féliciter et à vous en remercier.
C’est pourquoi, après une première réunion en septembre dernier, nous nous voyons à nouveau aujourd’hui sur la thématique de la santé.
Ma collègue Laure Lechatellier vous présentera la politique régionale de santé, elle aussi largement renforcée par le vote d’un nouveau rapport il y a quelques semaines, visant à offrir à toutes les franciliennes et tous les franciliens un système de santé digne de notre Région.
Vous le savez, notre territoire est confronté à des enjeux primordiaux sur les conditions de vie des franciliennes et des franciliens.
Des enjeux économiques évidemment, avec une crise profonde qui aggrave les inégalités et qui ont des conséquences dans tous les domaines.
Des enjeux en termes d’accès à ce que l’on peut considérer comme le minimum vital : un travail, un logement, une éducation, la santé.
Il est insoutenable et insupportable d’entendre systématiquement que les premiers sacrifices des familles portent sur la santé. Des médecins trop loin, trop chers, des hôpitaux qui ne peuvent plus faire face à l’afflux des malades, des services d’urgence saturés, des territoires désertés.
Autant de problématiques auxquelles nous devons faire face, autant de problématiques qui sont une priorité pour notre Région.
L’accès à la santé est frappé de plein fouet par tellement d’inégalités.
Des inégalités sociales, qui aboutissent à un accès différencié selon les ressources.
Des inégalités territoriales, qui permettent à certains d’avoir tout à portée de mains, là où d’autres n’ont rien.
Des inégalités environnementales, qui confrontent des populations à des risques multiples tels que la pollution ou la présence d’amiante dans des lieux de vie ou de travail.
Des inégalités culturelles, des inégalités en fonction de l’âge, dans l’accès aux bonnes informations et tant d’autres.
Et dans tout ça, et toujours et encore de manière cumulative, les femmes sont plus touchées que les hommes.
Il y a quelques semaines, nous participions avec Maudy Piot, que je salue une nouvelle fois, à une réunion du Conseil Consultatif du Handicap. Les associations présentes ont apporté des témoignages terribles sur des situations de discriminations liées au handicap. Certains de ces témoignages m’ont profondément marqué, et à nouveau le cumul de ces discriminations est criant.
Lorsque l’on parle de santé, il y a également des questions, des problématiques, des maladies, qui touchent spécifiquement et uniquement les femmes.
Les questions liées à la grossesse, ou à l’Interruption Volontaire de celle-ci, à la contraception, qui est encore essentiellement appréhendée par les femmes, seront évidemment au cœur de nos discussions.
Qu’au 21ème siècle, certains puissent, en France, remettre en cause le fruit de luttes qui ont marqué notre société, qui ont établi le droit des femmes à disposer de leur corps, est impensable. Et pourtant vrai.
Que pour des raisons sociales, certaines femmes ne puissent même pas avoir ce choix, parce qu’elles n’ont pas pu se permettre d’acheter une pilule contraceptive et que, parfois, faute d’avoir la bonne information, elles assument des grossesses non désirées, souvent précoces. Cela ne devrait plus être possible. Et pourtant.
La question de genre est encore primordiale lorsque l’on parle d’éducation à la sexualité, sujet si souvent tabou, de l’éducation à l’égalité des sexes, au respect de l’autre. Apprendre, et ce dès le plus jeune âge, que les filles sont les égales des garçons, y compris dans leur sexualité, est un véritable enjeu de société.
Dans quelques jours, le 25 novembre, nous célébrerons la Journée Internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Ce qu’il ne faut jamais oublier, c’est que certaines victimes voient les violences qu’elles subissent comme une fatalité, comme quelque chose faisant partie de leur vie et contre laquelle elles ne peuvent lutter. Pour des raisons diverses, elles ont intégrées qu’une femme pouvait subir les violences de son compagnon.
L’éducation à la sexualité permet de savoir que ces violences sont inacceptables.
Dans toutes ces problématiques, nous avons un rôle central à jouer.
La Région Ile-de-France a fait le choix depuis de nombreuses années d’avoir une approche intégrée de l’égalité femmes-hommes afin que tous les sujets que nous traitons intègre de manière systématique une démarche genrée. Nous sommes fiers de pouvoir dire aujourd’hui que cette démarche est devenue totalement naturelle dans le développement de nos politiques. Mais ce n’est pas pour autant que j’en oublie le chemin qu’il reste à parcourir pour réaliser l’égalité entre les hommes et les femmes.
La volonté développée par la Région Ile-de-France est toujours d’agir au plus près des besoins des franciliennes et des franciliens. Notre objectif est de pouvoir offrir au quotidien sur notre territoire les conditions d’une véritable justice et d’une égalité réelle.
Et je le redis, pour cela nous ne pouvons agir seuls. Aussi, je vous remercie à nouveau pour votre présence, je vous remercie par avance des préconisations et des propositions qui ressortiront des discussions de cet après-midi, qui je le sais sera très riche et je vous souhaite un bon séminaire.
Je cède la parole à Laure Lechatellier.
mardi 13 novembre 2012
Les journées Mozaïk-Orientation en préparation....
Le 13 novembre 2012 de 13h 00 -18h00 et Le 14 Novembre 2012 de 9h30-18h00
A l’hémicycle du Conseil Régional d’île de France 57 rue de Babylone Paris
A l’hémicycle du Conseil Régional d’île de France 57 rue de Babylone Paris
Sur deux jours, lycéens et étudiants accéderont à des conférences sur les secteurs d’avenir, des ateliers pratiques sur le marché de l’emploi, des rencontres avec des professionnels de tous métiers et des rendez-vous en face à face avec des coachs experts de l’orientation.
Le Conseil régional d’Île-de-France a fait le choix de s’engager aux côtés de Mozaïk RH dans un objectif de valoriser les bonnes pratiques afin qu’elles se démultiplient et qu’elles contribuent à favoriser l’égalité réelle sur le territoire francilien. L’orientation constitue un enjeu primordial dans la construction personnelle et professionnelle des jeunes et doit pour cela être au cœur de nos initiatives régionales.
lundi 12 novembre 2012
Agir pour nos villes
J'étais ce matin aux côtés de Stéphane Gatignon, Maire de Sevran (93) et Conseiller Régional d'ïle de France, pour le soutenir dans le combat qu'il mène.
Sevran comme tant d'autres villes encore ont besoin d'une considération pérenne, structurée et solide de la République.
Logement, emploi des jeunes et des séniors, accès à la santé, sécurité sont autant de thèmes de société qu'il nous faut traiter avec précision.
Avec Stéphane, avec ces milliers d'autres élu-e-s de la Seine Saint-Denis, de la Région et du Pays, avec ses millions d'habitant-e-s vivant dans les territoires populaires, il nous faut reconstruire une politique de justice et d'égalité sociales au service de la collectivité.
Je retournerai ce soir soutenir mon ami Stéphane Gatignon.
Sevran comme tant d'autres villes encore ont besoin d'une considération pérenne, structurée et solide de la République.
Logement, emploi des jeunes et des séniors, accès à la santé, sécurité sont autant de thèmes de société qu'il nous faut traiter avec précision.
Avec Stéphane, avec ces milliers d'autres élu-e-s de la Seine Saint-Denis, de la Région et du Pays, avec ses millions d'habitant-e-s vivant dans les territoires populaires, il nous faut reconstruire une politique de justice et d'égalité sociales au service de la collectivité.
Je retournerai ce soir soutenir mon ami Stéphane Gatignon.
vendredi 2 novembre 2012
Sur France 3
Je serai demain à 12h sur le plateau de l'émission "Samedi Politique" sur France 3 IDF pour parler sécurité.
Sujet éminemment central dans notre pays, dans notre région et dans nos quartiers, ce thème cher au gouvernement de Jean-Marc Ayrault, sera abordé avec franchise et pragmatisme.
L'actualité montre à quel point il nous faut agir davantage pour retrouver le chemin de la tranquillité et de la paix sociales.
À suivre...
Sujet éminemment central dans notre pays, dans notre région et dans nos quartiers, ce thème cher au gouvernement de Jean-Marc Ayrault, sera abordé avec franchise et pragmatisme.
L'actualité montre à quel point il nous faut agir davantage pour retrouver le chemin de la tranquillité et de la paix sociales.
À suivre...
lundi 22 octobre 2012
En immersion dans le secteur de l'égalité Femmes-Hommes à Bruxelles
Je serai à partir de cet après midi à Bruxelles pour y rencontrer les acteurs de l'égalité Femmes-Hommes.
Notre Région, fortement engagée sur cette question, doit présenter un plan d'action spécifique en février 2013 permettant de décliner avec ambition nos projets.
Cela sera aussi l'occasion de rencontrer l'équipe d'Île de France Europe, organisme associé à la Région IDF chargé de promouvoir notre image mais aussi d'identifier les aides Européennes possibles.
Notre Région, fortement engagée sur cette question, doit présenter un plan d'action spécifique en février 2013 permettant de décliner avec ambition nos projets.
Cela sera aussi l'occasion de rencontrer l'équipe d'Île de France Europe, organisme associé à la Région IDF chargé de promouvoir notre image mais aussi d'identifier les aides Européennes possibles.
lundi 15 octobre 2012
Contre la dépénalisation et la légalisation du Cannabis
Une énième polémique vient secouer et troubler l'action du gouvernement ô combien centrale, pour relancer l'économie de notre pays malmené par la crise que traverse l'Europe.
Pourtant, et oui pourtant... le "job" est important et titanesque car à n'en pas douter il faut se retrousser les manches, faire preuve d'imagination pour que le moteur économique qui est sensé avancer à coup d'égalité et de justice sociales, reprenne sa force, son parcours pour atteindre sa destination finale : la relance.
Et pourtant, voilà que le débat sur la dépénalisation vient encore une fois polluer ce travail, cette ambition, initialement collective.
Alors juste ces quelques mots, pragmatiques, réalistes, tellement réalistes...
Élu de Seine Saint-Denis, dans une ville qui compte 28 points de vente de stupéfiants, dans laquelle j'ai vu des jeunes partir trop tôt à coups de 9mn, ou ceux dont les séquelles resteront à jamais, pris par les substances, le "Shit", le "Teuch", le "Bédo", la "Beu", la "Meuka" et toutes ces autres crasses qui finissent par aliéner l'homme, à le rendre hors sol, déconnecté de la vie réelle, pris par l'argent facile, 4000 euros par jour, oui 4000 euros par jour, roulant en grosse cylindrée, dans une société qu'ils ont finalement crée avec ses codes, ses lois, ses milices armées.
Cette réalité, je la constate tous les jours, je la combats avec détermination sans relâche car c'est vital pour redonner à la République ses couleurs, ses principes, pour protéger les plus jeunes de cette facilité qui se termine "au mieux" à la prison au pire dans un triste frigo auprès duquel les larmes des proches, des parents, coulent à flots.
La réalité est celle la, palpable, concrète, je n'invente rien, je puise dans mon quotidien.
Je suis contre, viscéralement contre, totalement contre la dépénalisation et la légalisation du cannabis.
Pourtant, et oui pourtant... le "job" est important et titanesque car à n'en pas douter il faut se retrousser les manches, faire preuve d'imagination pour que le moteur économique qui est sensé avancer à coup d'égalité et de justice sociales, reprenne sa force, son parcours pour atteindre sa destination finale : la relance.
Et pourtant, voilà que le débat sur la dépénalisation vient encore une fois polluer ce travail, cette ambition, initialement collective.
Alors juste ces quelques mots, pragmatiques, réalistes, tellement réalistes...
Élu de Seine Saint-Denis, dans une ville qui compte 28 points de vente de stupéfiants, dans laquelle j'ai vu des jeunes partir trop tôt à coups de 9mn, ou ceux dont les séquelles resteront à jamais, pris par les substances, le "Shit", le "Teuch", le "Bédo", la "Beu", la "Meuka" et toutes ces autres crasses qui finissent par aliéner l'homme, à le rendre hors sol, déconnecté de la vie réelle, pris par l'argent facile, 4000 euros par jour, oui 4000 euros par jour, roulant en grosse cylindrée, dans une société qu'ils ont finalement crée avec ses codes, ses lois, ses milices armées.
Cette réalité, je la constate tous les jours, je la combats avec détermination sans relâche car c'est vital pour redonner à la République ses couleurs, ses principes, pour protéger les plus jeunes de cette facilité qui se termine "au mieux" à la prison au pire dans un triste frigo auprès duquel les larmes des proches, des parents, coulent à flots.
La réalité est celle la, palpable, concrète, je n'invente rien, je puise dans mon quotidien.
Je suis contre, viscéralement contre, totalement contre la dépénalisation et la légalisation du cannabis.
samedi 13 octobre 2012
Du côté de Lyon
Je profite d'un déplacement à Lyon pour parler de sécurité avec des acteurs de la sécurité publique notamment dans les quartiers populaires.
L'actualité liée aux interpellations dans les milieux radicaux montre à quel point il nous faut mutualiser nos connaissances, nos expériences et nos propositions.
À n'en pas douter, la République continuera de grandir autour de ses valeurs qu'à la seule condition de les réaffirmer avec fermeté et détermination.
L'actualité liée aux interpellations dans les milieux radicaux montre à quel point il nous faut mutualiser nos connaissances, nos expériences et nos propositions.
À n'en pas douter, la République continuera de grandir autour de ses valeurs qu'à la seule condition de les réaffirmer avec fermeté et détermination.
mercredi 10 octobre 2012
À Chanteloup les Vignes ce soir
Suite aux nombreuses difficultés liées aux agressions répétées dans les transports locaux, je me rendrai ce soir à la rencontre des usagers et des responsables politiques et associatifs.
A cette occasion, je rappellerai l'engagement fort de la Région IDF et du STIF pour des transports sécurisés notamment dans cette ville.
A cette occasion, je rappellerai l'engagement fort de la Région IDF et du STIF pour des transports sécurisés notamment dans cette ville.
mardi 2 octobre 2012
Lancement de la première CVthèque de France le Jeudi 04 Octobre.
Fruit d’un long travail mené depuis près d’un an avec l’association Mozaik RH, dont la mission est de faciliter le recrutement des jeunes diplômé-e-s des quartiers populaires, qui connaissent un taux de chômage alarmant, notamment en raison de leur lieu de résidence, de leur origine, ou encore, en raison du genre, j'aurai le plaisir avec Benoît Hamon, d'inaugurer la première CVthèque à destination des ESS et TPE/PME.
Cet outil innovant permettra de valoriser des centaines de candidatures de jeunes, trop souvent stigmatisé-es et pourtant si compétent-es. Un focus spécifique sera dédié aux jeunes femmes diplomées qui souffrent encore au 21ème siècle d’un plafond de verre insoutenable.
Le 08 Mars dernier, Jean-Paul Huchon, Président de la Région Ile-de-France, s’était engagé à signer dans les plus brefs délais un partenariat avec l’association Mozaik RH, afin de lutter contre ces pratiques qui minent une partie de notre jeunesse.
La signature du partenariat renforcé se déroulera le Jeudi 04 Octobre 8h30, sous le haut patronage de Benoit Hamon, Ministre Délégué en charge de l’Economie sociale et solidaire et de la consommation.
L'accompagnement de Mozaîk RH, par le minstère de l'Economie sociale et solidaire et du Conseil Regional d'Ile de France est representatif de l'orientation donnée aux politiques publiques en direction du secteur de l'ESS, à savoir soutenir, ou susciter, des actions de revitalisation économique innovantes, notamment au sein des quartiers.
Cet outil innovant permettra de valoriser des centaines de candidatures de jeunes, trop souvent stigmatisé-es et pourtant si compétent-es. Un focus spécifique sera dédié aux jeunes femmes diplomées qui souffrent encore au 21ème siècle d’un plafond de verre insoutenable.
Le 08 Mars dernier, Jean-Paul Huchon, Président de la Région Ile-de-France, s’était engagé à signer dans les plus brefs délais un partenariat avec l’association Mozaik RH, afin de lutter contre ces pratiques qui minent une partie de notre jeunesse.
La signature du partenariat renforcé se déroulera le Jeudi 04 Octobre 8h30, sous le haut patronage de Benoit Hamon, Ministre Délégué en charge de l’Economie sociale et solidaire et de la consommation.
L'accompagnement de Mozaîk RH, par le minstère de l'Economie sociale et solidaire et du Conseil Regional d'Ile de France est representatif de l'orientation donnée aux politiques publiques en direction du secteur de l'ESS, à savoir soutenir, ou susciter, des actions de revitalisation économique innovantes, notamment au sein des quartiers.
vendredi 28 septembre 2012
Discours prononcé au Conseil Régional pour le lancement du nouveau CRJ
Monsieur le Président,
Chers Collègues,
Jaurés
définissait la République comme un grand acte
de confiance. Il ajoutait qu’ instituer la République, c’est proclamer que des
millions d’hommes sauront tracer eux-mêmes la règle commune de leur action ;
qu’ils sauront concilier la liberté et la loi, le mouvement et l’ordre ; qu’ils
sauront se combattre sans se déchirer.
Et si la République a su
être audacieuse tout en devenant un pacte de confiance, c’est parce que des
femmes et des hommes ont lutté pour y parvenir, pour tracer un nouvel avenir
fait de liberté, d’égalité et de fraternité.
Ces femmes et ces hommes
étaient parfois très jeunes. Et la jeunesse française a toujours été une
richesse pour notre pays qu’il nous faut préserver et
encourager.
Alors, je profite de cette
occasion qui m’est donnée pour les féliciter.
Pour les féliciter d’avoir
cette flamme dans leurs yeux, et leur envie d’améliorer le
futur.
Combien de fois, il m’a été
permis d'entendre la vigueur de leurs témoignages, de discerner ce que chacun
d’eux recèle d'ardeur personnelle tout en nourrissant avec force l’essor
collectif.
A cette jeunesse, je
voudrais leur dire, ne changer rien à votre élan cultiver encore en vous cette
flamme qui vous permet de changer certains
fatalismes.
A cette jeunesse je
voudrais leur dire, l'avenir est à vous.
Mes chers collègues,
Vous l’aurez compris ce
rapport s’inscrit dans cette volonté à voir notre jeunesse s’émanciper davantage
afin qu’elle s’implique pleinement dans la vie de notre
cité.
Nos jeunes du CRJ en sont
l’exemple concret et permettez-moi, de remercier, l’ensemble des membres du
conseil régional des jeunes, et vous savez que on,t tenus à être présents ce
matin parmi nous, pour leur engagement, leur
investissement, ainsi que leur implication durant leur mandat.
Ils ont fait preuve d’une
gande initiative et d’une belle motivation pour faire vivre cette belle instance
sur l’ensemble du territoire francilien.
J’en
veux pour preuve leur bilan : Le CRJ c’est :
Ø
11
commissions thématiques créées
Ø
5
saisines et 5 auto-saisines,
Ø
Des déplacements
Ø
Des conférences
Ø
Une présence active à de nombreuses manifestations comme
la semaine de l’égalité ou encore le festival Solidays
Le CRJ c’est aussi une
implication dans les politiques et projets régionaux, des propositions sur le
logement étudiant, sur la sensibilisation aux IST, une enquête sur le décrochage
scolaire. Et c’est notre Ile-de-France en 2030, projet emblématique du mandat du
CRJ, comme de la politique régionale.
Le Conseil Régional des
Jeunes, permet l’implication de notre jeunesse dans notre société, c’est un acte
citoyen fort et essentiel.
Ils sont une richesse pour
nous, ils sont pour nous le reflet de notre territoire capable de nous alerter
des nombreuses difficultés que rencontrent notre jeunesse
francilienne.
En effet, qu’i s’agisse
d’orientation professionnelle, d’emploi, de logement ou encore d’accès à la
santé, la parole des jeunes est primordiale.
Et le Conseil régional des
jeunes est pour nous un bel outils afin de protéger et d’accompganer leur parole
et leur implication dans notre vie publique régionale.
Nous avons besoin, qu’ils
s’expriment librement, et nous avons besoins, nous élu-es de mieux recueillir
cette parole.
Cela est important,
d’autant plus lorsque l’on sait la forte démobilisation de notre jeunesse lors
des rendez-vous éléctoraux de notre pays.
Combien de fois avons-nous
été témoins du découragement de cette jeunesse ? Du fossé qui existe entre les
jeunes et les pouvoirs publics, quels qu’ils soient ? Combien de fois avons-nous
entendu le désespoir et la colère face à la différence entre les discours et les
actes ?
Le Conseil Régional des
Jeunes, c’est aussi un acte de citoyenneté
essentiel face à la démobilisation d’une partie de notre jeunesse, fatiguée de
l’indifférence dont ils sont victimes. Election après élection, les
chiffres de la participation des jeunes ne font, malheureusement, que confirmer
le faible crédit qu’ils accordent aux instances représentatives. . Si le taux
d'abstention connaît une tendance à la hausse depuis plusieurs années au sein de
l’ensemble de la population, il est chez les jeunes plus élevé que la moyenne
nationale. Ainsi, alors qu’en 2007, seul un peu plus de 10% des 18-29 ans
s’était abstenu lors des élections présidentielles, ils étaient 51% à ne pas
avoir été voté aux législatives. En 2012, selon une enquête réalisée les 5 et 10
avril, les 18-19 ans étaient les plus nombreux à penser voter blanc (5%), à
déclarer qu’ils n’iraient pas voter (20%) ou à ne pas savoir s’ils se
déplaceraient aux urnes le 22 avril (10%).
Faut-il en conclure pour
autant que les jeunes se désintéressent de la vie publique ?
Pour ma part, je suis
persuadé du contraire :
Il est temps de tordre le
cou aux clichés sur les jeunes, et de démontrer qu’ils ne sont ni blasés, ni
individualistes. Toutes les études menées démontrent en effet que les jeunes
sont durablement attachés aux valeurs de justice, de solidarité et de
démocratie. Notre jeunesse a également su nous démontrer, par les actes, quelle
pouvait être la force de son engagement.
En
2006, lorsqu’elle
s’organise contre le CPE,
En
2009 lorsqu’elle se
mobilise contre la réforme des universités,
En 2010 quand elle rejoint le mouvement
contre la réforme des retraites,
Ou encore en 2011 quand elle protège les droits des
étudiants étrangers.
Mesdames et Messieurs,
Oui, notre jeunesse
participe au maintien du pacte de confiance républicain par des actes engagés.
Rappelons également que des
milliers de jeunes s’engagent au quotidien, dans notre région, au sein de
nombreuses associations, et que leur bénévolat se développe plus vite que dans
le reste de la population.
Les jeunes ne se
désintéressent donc pas de la politique, ils s'y intéressent autrement et
expriment des attentes nouvelles. A nous de les entendre et de leur faire une
véritable place. Le CRJ est un outil fort au service de cette
ambition.
Le présent rapport
s’inscrit également dans une actualité nationale importante. Nous le savons
tous, le Président de la
République, François Hollande, a fait de la jeunesse sa
principale priorité.
Priorité
en termes d’éducation, avec une mobilisation sans précédent pour la création
de postes d’enseignants afin que chacun de nos jeunes puisse apprendre dans de
bonnes conditions.
Priorité
en termes d’insertion professionnelle, avec la mise en place des emplois d’avenir et la
sécurisation des parcours professionnels.
Priorité
aussi en termes de justice, pour que la réussite ne soit pas exclusivement
réservée à quelques-uns, pour que tous nos
jeunes puissent trouver leur place dans notre société.
Parce qu’être jeune est une
richesse et non un handicap !.
C’est pourquoi, la Région
Ile-de France a fait le choix de placer la jeunesse au cœur de notre action
régionale.
En effet, au travers de
l’ensemble des délégations concernées, plus du tiers de notre budget annuel est
consacré à la jeunesse.
Les lycées, la formation et l’apprentissage, l’enseignement
supérieur, évidemment.
Mais la jeunesse est aussi
présente lorsque l’on parle de logement, de santé, ou encore d’emploi.
Je profite de cette
occasion pour saluer l’investissement remarquable de mes collègues
Vice-présidents. Pour offrir à notre jeunesse une meilleure éducation, un
meilleur accés à l’emploi, aux soins et la liste est loin d’être
exhaustive.
Les premières Assises régionales de lutte contre le
décrochage scolaire en sont un bel exemple. Et je félicite le groupe
socialiste, d’avoir porté cette initiative.
Ces Assises n’étaient
qu’une première étape et je serai totalement mobilisé, comme nous tous, pour
inscrire la réussite éducative au cœur de nos politiques régionales.
Mesdames, Messieurs, chers
collègues,
L’Ile-de-France est parmi
les régions les plus jeunes de France,
nous avons la reponsabilité d’inciter nos jeunes à la participation
citoyenne.
Avoir un conseil régional
des jeunes pour une collectivité comme la nôtre, c’est faire le choix de l’émancipation de notre
jeunesse, c’est faire le choix de
l’éducation citoyenne et c’est aussi faire le choix de l’écoute attentive de
leurs besoins, de leurs revendications et de leurs idées. C’est pourquoi nous
devons désormais leur donner les moyens d’exercer pleinement leur rôle à nos
côtés, volonté qui est au cœur du rapport qui vous est présenté.
Les membres du Conseil
Régional des Jeunes nous ont en effet démontré quelle pouvait être la force
d’une telle instance. Un intérêt évident pour
eux que de participer aux grandes décisions régionales, un intérêt évident pour nous que d’avoir un
réel porte-parole de la jeunesse francilienne.
Il y a
un peu plus d’un an, ils ont su nous interpeller sur la nécessité de
renforcer le CRJ pour lui permettre une action plus visible, plus efficace et
plus reconnue.
Aujourd’hui, je me félicite que nous, élus, nous ayons
su les écouter, les entendre et répondre à leurs préoccupations. Je permets,
d’ailleurs de faire un clin d’œil particulier à l’ensemble de la commission
thématique JCVA.
Les améliorations et les
innovations que nous proposons dans ce rapport sont le fruit du travail que nous
avons mené ensemble, et je remercie tous ceux qui ont participé à cette
réflexion. Partis de constats grandement partagés, c’est réellement en co-construction que nous avons élaboré
ce nouveau Conseil Régional des Jeunes, sur la base de leurs propositions et des
échanges que nous avons eu avec eux.
C’est ainsi que j’ai le
plaisir de vous proposer aujourd’hui un CRJ renouvelé et renforcé autour de 4
objectifs :
Ø
Réaffirmer un CRJ légitime et
neutre
Ø
Susciter un CRJ plus
mobilisé
Ø
Articuler davantage le CRJ à l’exécutif et aux élus
régionaux
Ø
Aller vers un CRJ plus ouvert sur
l’extérieur
A travers ces objectifs, il
s’agit de porter un projet fort et ambitieux pour la jeunesse francilienne et un
réel engagement pour l’avenir de notre République.
Je vous remercie, et je
n’oublie pas non plus de remercier Etienne Achille et son équipe qui
ont été la cheville ouvrière de ce rapport au coté de nos jeunes.
mardi 25 septembre 2012
Séance du Conseil Régional d'île de France
Jeudi 27 et Vendredi 28 septembre 2012 aura lieu la séance plénière du Conseil Régional d'île de France.
A cette occasion, je proposerai au vote des élu-e-s, deux délibérations ambitieuses pour les Franciliens et les Franciliennes.
L'une, portera sur le nouveau mandat du Conseil Régional des Jeunes, avec comme objectif principal celui de valoriser davantage l'expression de nos jeunes sur les sujets d'actualité, comme le logement, l'insertion, l'emploi, la formation, l'accès à la santé ou bien encore les transports.
L'autre, sera consacrée au renforcement du partenariat avec les 3 centres de ressources "Politique de la Ville" (Essonne, Seine Saint-Denis et Val d'Oise) au travers d'une convention d'objectifs et de moyens sur 3 ans.
A ce propos, je lancerai à l'issue de ce vote, une phase de réflexion importante sur la Politique de la Ville qui aura pour finalité la rédaction d'un nouveau rapport cadre courant 2013.
Jeudi 27 et Vendredi 28 Septembre 2012
57, rue Babylone
75 007 Paris
Métro St. François Xavier
Ligne 13
Réservation au 01 53 85 63 70
A suivre en direct sur iledefrance.fr
A cette occasion, je proposerai au vote des élu-e-s, deux délibérations ambitieuses pour les Franciliens et les Franciliennes.
L'une, portera sur le nouveau mandat du Conseil Régional des Jeunes, avec comme objectif principal celui de valoriser davantage l'expression de nos jeunes sur les sujets d'actualité, comme le logement, l'insertion, l'emploi, la formation, l'accès à la santé ou bien encore les transports.
L'autre, sera consacrée au renforcement du partenariat avec les 3 centres de ressources "Politique de la Ville" (Essonne, Seine Saint-Denis et Val d'Oise) au travers d'une convention d'objectifs et de moyens sur 3 ans.
A ce propos, je lancerai à l'issue de ce vote, une phase de réflexion importante sur la Politique de la Ville qui aura pour finalité la rédaction d'un nouveau rapport cadre courant 2013.
Jeudi 27 et Vendredi 28 Septembre 2012
57, rue Babylone
75 007 Paris
Métro St. François Xavier
Ligne 13
Réservation au 01 53 85 63 70
A suivre en direct sur iledefrance.fr
« Jeunes pour l’égalité » : Egalité filles-garçons dans les lycées, une politique volontariste
Lancé en 2011, « Jeunes pour l’égalité » vise à outiller les équipes éducatives et les élèves à la thématique de l’égalité des filles et des garçons, à travers un programme de sensibilisation et de débats
«Toutes les actions de la Région visent à instaurer plus de justice en Ile-de-France. La justice c’est d’abord et avant tout de donner les mêmes chances à toutes et tous. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes engagés avec une grande volonté pour la promotion de l’égalité filles-garçons dans les lycées» déclare Jean-Paul Huchon.
Lancé par la Région en 2011, « Jeunes pour l’égalité » vise à outiller les équipes éducatives et les élèves à la thématique de l’égalité des filles et des garçons, à travers un programme de sensibilisation et de débats, suivi d’ateliers d’expression et de création.
Dix-huit lycées franciliens, tous volontaires, se sont inscrits dans cette démarche durant l’année scolaire 2011-2012. Les séances, menées par des intervenant-e-s professionnel-le-s, ont fait émerger des histoires, jusque là souvent passées sous silence. Elles ont donné le temps de parler d’un sujet difficile et le plus souvent absent des échanges au sein des communautés scolaires. Au total, 4000 jeunes et 900 adultes ont été sensibilisés dans les 18 lycées concernés par l’opération en 2011-2012.
Ce premier bilan très positif amène la Région à reconduire et amplifier le dispositif en 2012-2013.
Par ailleurs, dans le cadre de sa compétence éducative, la Région agit aussi au travers de différents dispositifs contre la non-mixité de certaines formations, l’orientation stéréotypée des filles et des garçons, la reproduction des inégalités, l’ampleur des violences subies par les jeunes, les discriminations .
« Diffuser la culture de l’égalité dans les lycées, c’est favoriser la réussite de toutes et de tous. Cela passe par une politique d’accès égal à tous les métiers pour les filles et les garçons » déclare Henriette Zoughebi, Vice-présidente chargée des lycées et des politiques éducatives.
Pour Abdelhak Kachouri, Vice-président chargé de la citoyenneté de la politique de la ville et de la sécurité, « C’est aussi agir au quotidien pour faire évoluer les mentalités, promouvoir une éducation non sexiste, lutter contre les discriminations et agir pour la laïcité »
La promotion de l’éducation à l’égalité, s’inscrit dans le cadre de la convention signée en janvier 2010 par le Président de la Région, le préfet de Région et les recteurs des académies de Créteil, Paris et Versailles pour l’égalité entre les filles et les garçons.
Jean-Paul Huchon, Henriette Zoughebi, Abdelhak Kachouri, se rendront avec les ministres Vincent Peillon et Najat Vallaud-Belkhacem mercredi 26 septembre à 10h au lycée le Champ de Claye de Claye-Soully (77) pour une rencontre avec l’équipe éducative et les élèves sur le thème de l’égalité filles/garçons dans l’éducation. »
«Toutes les actions de la Région visent à instaurer plus de justice en Ile-de-France. La justice c’est d’abord et avant tout de donner les mêmes chances à toutes et tous. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes engagés avec une grande volonté pour la promotion de l’égalité filles-garçons dans les lycées» déclare Jean-Paul Huchon.
Lancé par la Région en 2011, « Jeunes pour l’égalité » vise à outiller les équipes éducatives et les élèves à la thématique de l’égalité des filles et des garçons, à travers un programme de sensibilisation et de débats, suivi d’ateliers d’expression et de création.
Dix-huit lycées franciliens, tous volontaires, se sont inscrits dans cette démarche durant l’année scolaire 2011-2012. Les séances, menées par des intervenant-e-s professionnel-le-s, ont fait émerger des histoires, jusque là souvent passées sous silence. Elles ont donné le temps de parler d’un sujet difficile et le plus souvent absent des échanges au sein des communautés scolaires. Au total, 4000 jeunes et 900 adultes ont été sensibilisés dans les 18 lycées concernés par l’opération en 2011-2012.
Ce premier bilan très positif amène la Région à reconduire et amplifier le dispositif en 2012-2013.
Par ailleurs, dans le cadre de sa compétence éducative, la Région agit aussi au travers de différents dispositifs contre la non-mixité de certaines formations, l’orientation stéréotypée des filles et des garçons, la reproduction des inégalités, l’ampleur des violences subies par les jeunes, les discriminations .
« Diffuser la culture de l’égalité dans les lycées, c’est favoriser la réussite de toutes et de tous. Cela passe par une politique d’accès égal à tous les métiers pour les filles et les garçons » déclare Henriette Zoughebi, Vice-présidente chargée des lycées et des politiques éducatives.
Pour Abdelhak Kachouri, Vice-président chargé de la citoyenneté de la politique de la ville et de la sécurité, « C’est aussi agir au quotidien pour faire évoluer les mentalités, promouvoir une éducation non sexiste, lutter contre les discriminations et agir pour la laïcité »
La promotion de l’éducation à l’égalité, s’inscrit dans le cadre de la convention signée en janvier 2010 par le Président de la Région, le préfet de Région et les recteurs des académies de Créteil, Paris et Versailles pour l’égalité entre les filles et les garçons.
Jean-Paul Huchon, Henriette Zoughebi, Abdelhak Kachouri, se rendront avec les ministres Vincent Peillon et Najat Vallaud-Belkhacem mercredi 26 septembre à 10h au lycée le Champ de Claye de Claye-Soully (77) pour une rencontre avec l’équipe éducative et les élèves sur le thème de l’égalité filles/garçons dans l’éducation. »
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